Grand Etang

Profitant d’un rayon de soleil samedi dernier, nous nous sommes enfin décidés à effectuer le tour de Grand Etang. Situé sur la route de la Plaine des Palmistes, ce site offre un paysage magnifique, un de plus vous me direz. Cette randonnée est prévue de durer deux petites heures et peut s’effectuer en famille sans trop de problème, à condition toute fois d’avoir un minimum d’équipement, à savoir des chaussures adaptées à la marche.

Il ne nous faut qu’une grosse demi-heure pour atteindre Grand Etang depuis la maison. Seules quelques voitures sont déjà présentes sur le parking. Le mauvais temps de ces derniers jours en a peut être découragé certains. Je m’équipe du porte-bébé et Teiva s’y installe confortablement. Ses 13 kilos commencent à se faire sentir… Je prends ça comme un entrainement pour le Grand Raid qui s’approche à grands pas.

Nous voilà donc partis pour deux heures de marche. Maggy assure le train et je constate que son rythme est asses soutenu. Je lui explique donc que nous ne sommes pas en séance d’entraînement mais en ballade, elle réduit donc la voilure.

Ce site est exceptionnel de part la richesse de sa flore et du fait également que ce soit l’un des rares étangs naturel de l’île. En effet, à ce que l’on m’a expliqué, l’île est constituée de roche volcanique très poreuse rendant quasiment impossible toute retenue d’eau naturelle. L’eau s’écoule très rapidement dans la nappe phréatique.

Nous sommes en saison sèche à cette période de l’année et l’étang est loin d’être à son niveau maximal. Cependant les pluies de ces derniers jours ont rendu les abords très glissants et boueux. Il ne fait pas bon venir ici en poussette. Maggy me fait mourir de rire en sursautant au moindre bruit suspect. Il n’est pas rare en effet de croiser quelques petites bêtes telles que grenouilles et souris. J’ai beau lui expliquer que la faune terrestre de l’île est quasiment inoffensive, rien n’y fait. Je n’ose pas imaginer si nous étions en Guyane…

Au détour d’un virage, une superbe vue sur des cascades s’offre à nous. Il s’agit en fait d’un immense rempart d’où s’écoule une série de cinq cascades. J’estime la hauteur de chute à 400 mètres environ, très impressionnant.

Teiva commençant à s’impatienter et ressentant quelques gouttes de pluie, nous profitons du fait que l’étang soit à moitié vide pour traverser la partie sèche, cela nous raccourci le parcours initial. Seul regret, nous ne pourrons admirer de plus près les cascades.

Autant sur la première partie de la ballade nous avons pu profiter de la vue sur l’étang, autant la seconde partie nous permet de découvrir la flore locale, composée de fougères et autres espèces endémique à l’île dont je serai bien incapable de vous donner quelque information (je distingue à peine une rose d’une tulipe... et j’exagère à peine).

Maggy me fait remarquer une variété de plante qui pousse également en Polynésie. Les boules qui la composent servent à fabriquer des colliers, d’après ce qu’elle m’a expliqué.

Teiva nous fait clairement signe qu’il en a plus qu’assez du porte-bébé, mais le sol n’étant pas des plus praticable, il faut bien qu’il patiente tant bien que mal jusqu’à la voiture. Retour au parking au bout d’une heure et demie de marche. Le parking s’est copieusement garni et les barbecues fleurissent de toute part. Après que Teiva se soit dégourdi les jambes, nous embarquons dans la voiture et retour à la maison.

Cette matinée de promenade nous aura fait le plus grand bien, Maggy se découvrant une certaine passion pour la marche depuis quelques mois déjà. A quand le Semi-Raid ?